vendredi 22 juin 2007

Petites histoires


L'incapacité, ou plutôt la non-disposition du mental humain à lâcher le passé
est parfaitement illustrée dans l'histoire des deux moines zen, Tanzan et Ekido,
qui marchaient sur une route de campagne extrêmement boueuse après
des pluies torrentielles. Près d'un village, ils croisèrent une jeune femme
qui tentait de traverser la route. La boue était si profonde qu'elle aurait
abimé le kimono de soie qu'elle portait. Tanzan la prit sur ses épaules
d'un coup et la transporta de l'autre coté de la route.
Puis les moines reprirent leur route en silence. Cinq heures plus tard,
alors qu'ils approchaient du temple où ils allaient loger, Ekido ne put se contenir
plus longtemps. "Pourquoi as-tu porté cette femme ?" demanda-t-il.
"Nous sommes des moines. Nous ne sommes pas censés faire des choses pareilles."
"Je me suis délésté de la femme en question il y a des heures
lui repondit Tanzan, mais toi tu la portes encore, il me semble."

Extrait du livre Nouvelle Terre de Eckhart Tolle



Trois moines Tibétains se sont retiréspour méditer dans une grotte. Au bout de deux ans, un cheval sauvage entredans la grotte et en ressort aussitôt. Deux ans plus tard, le premier dit: - Quel beau cheval blanc !!! - Quatre ans plus tard le second dit : - D'abord il était pas blanc, il était gris. Six ans plus tard, le troisième dit: - Puisque vous faîtes que de vous engueuler, je me casse.


- Le berger aime tous les temps -

Le voyageur :"Quel temps allons-nous avoir aujourd'hui ?"Le berger :"La sorte de temps que j'aime bien."Le voyageur :"Comment savez-vous que ce sera la sorte de temps que vous aimez bien ?"Le berger :"Je me suis rendu compte, Monsieur, que je ne peux pas toujours obtenir ce que j'aime, alors, j'ai appris à aimer ce qui m'est donné. C'est pourquoi je suis parfaitement sûr que nous allons avoir la sortede temps que j'aime bien".Bonheur et malheur résident dans la manière dont nous prenons les choses, non dans la nature même de ces choses.

Accepter le quotidien est pour chacun la chose la plus difficile.
On ne veut pas vivre sa vie, on veut vivre une vie différente, celle qu'on
a rêvée ou celle des autres. Mais on ne progresse qu'en remplissant
d'une présence attentive ses petits moments sans histoire. Lorsque l'on accepte de vivre chacun de ces instants, sans attendre autre chose, on bâtit une
plénitude que rien ne peut attaquer. C'est alors que, dans notre vie, rien ne se perd, qu'au contraire tout se crée.


- LA VIE -

Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures,et le fermier se demandait quoi faire.Finalement, il a décidé que l'animal était vieux etle puits devait disparaître de toute façon.Ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider.Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisaitet se mit à crier terriblement.Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalementregardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,l'âne faisait quelque chose de stupéfiant.Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.Pendant que les voisins du fermier continuaientà pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus.Bientôt, chacun a été étonné que l'âne soit hors du puitset se mit à trotter!La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures.Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.Nous pouvons sortir des puits les plus profondsen n'arrêtant jamais...Il ne faut jamais abandonner!Secouez-vous et foncez!Rappelez-vous les cinq règles simples!Pour être heureux:1. Libérez votre coeur de la haine.2. Libérez votre esprit des inquiétudes.3. Vivez simplement.4. Donnez plus.5. Attendez moins.A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.


- Le vieux cheval -

Un vieux fermier possédait un vieux cheval aveclequel il labourait ses champs.Un jour le cheval s'enfuit vers les collines.Aux voisins qui le prenaient en sympathie,le vieillard répondit:" Chance ou malchance, qui peut le dire ? "Une semaine plus tard, le cheval revint des collinesavec un troupeau de chevaux sauvages,et les voisins félicitèrent le fermier pour sa bonne chance.Il répondit encore :" Chance ou malchance, qui peut le dire ? "Puis, lorsque son fils, voulant dompterun des chevaux sauvages, fit une chute et se brisa la jambe,tout le monde crût que c'était une grande malchance.Le fermier, lui, se contenta de dire :" Chance ou malchance, qui peut le dire ? "Quelque semaines plus tard, l'armée entra dans le village,et mobilisa tous les jeunes gens valides.Quand ils aperçurent le fils du fermier avec sa jambe cassée,ils le dispensèrent du service.Etait-ce de la chance ? de la malchance ? qui peut le dire ?Tout ce qui à première vue peut être un mal, peut, en fait,être un bien déguisé.Et tout ce qui à première vue semble un bien,peut en réalité être un mal.


Il y a 2 jours par semaine où l’on devrait pas s’inquiéter,2 jours sans appréhension, ni peur.Le premier, c’est hier, avec les erreurs commises,les faux pas, les regrets et les douleurs. Hier est passé et maintenant hors de notre contrôlepour toujours. Tout l’argent du monde ne peut ramener hier.Il est impossible de reprendre une actionou d’effacer une parole.Hier est passé!L’autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter, c’est demain;avec ses adversaires impossibles, ses fardeaux,ses promesses d’espoir et son peu de contrôle.Demain, le soleil se lèvera dans toute sa splendeurou derrière un masque de nuages. Mais soyez certain, il se lèvera !Et avant qu’il ne se lève, il n’y a rien à faire,car le jour n’est pas né. Il ne reste donc qu’aujourd’hui.Chacun de nous peut faire face aux batailles d’un jour.C’est seulement quand on ajoute les fardeaux d’hierà ceux de demain que l’on ne peut continuer. Ce ne sont pas les expériences quotidiennesqui mènent à la folie. Ce sont les remords d’hier accompagnés des craintes de demain.Il faut donc vivre un jour à la fois!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hola paso por aquí me gusto mucho la imagen me gusto mucho, para poder hacer la lectura tuve que buscar una pagina que me tradujera el texto, la traducción la verdad no fue muy buena pero algo alcancé a entender estos relatos. ¿Son como unos cuentos sabios de esos que dejan enseñanzas? Feliz fin de semana