vendredi 29 décembre 2006

AID MOUBARAK SAID A TOUS

Double fête pour cette fin d'année. Aïd Al Adha coïncidera avec les fêtes. Viande, gâteaux et boissons couleront à flot. Attention, indigestions. Les amateurs de boulfaf seront bien servis et leurs bourses moins dégarnies. Du moins pour ceux qui attendent leur treizième mois de salaire.

PROGRAMME TONIC !

Un ventre plat, des jambes élancées, des seins toniques, des fesses musclées… il suffit de quelques exercices pour retrouver une silhouette harmonieuse et tonique ! Suivez ces quelques conseils.

Vous pouvez réaliser ce programme d’exercices chez vous, dans votre appartement ou même en voyage, dans votre chambre d'hôtel. Alors, terminées les contraintes d'horaires imposées par les clubs de sport et finies aussi les bonnes raisons de ne pas les faire…

Un ventre plat et musclé…

Exercice n°1 : enroulement vertébral

Muscles travaillés : mouvement localisé sur la partie basse des abdominaux.

Position de départ : allongé sur le dos, jambes fléchies sur la poitrine, bras au sol.

Exécution de l'exercice : en expirant, décoller le bassin et enrouler le bas du dos (seulement une partie de la colonne vertébrale) en gardant les jambes fléchies et collées sur la poitrine. Inspirer en revenant à la position de départ sans reposer les pieds au sol afin de ne pas cambrer le dos.

Faites six séries de 20 répétitions et même plus si vous avez de bons acquis. S'accorder 10 secondes de repos entre chaque série si vous débutez.

Exercice n°2 : inclinaison et flexion rotation

Muscles travaillés : les grands et petits obliques.

Position de départ : allongé sur le dos, jambes fléchies sur la poitrine en gardant l'angle formé par les cuisses et les mollets. Les lombaires restent collées au sol. Main droite fléchie derrière la tête, bras gauche tendu au sol dans le prolongement de l'épaule.

Exécution de l'exercice : en expirant le coude droit vient toucher le genou gauche. Le bas du dos reste collé au sol. Changer de côté.
Faites quatre séries de 20 répétitions sur chaque côté. Autre possibilité : réaliser le même exercice, mais en gardant les jambes fléchies et les pieds au sol.



Des jambes élancées

Exercice n° 1 : Travail de flexion-extension

Muscles travaillés : les quadriceps, les fessiers, les adducteurs, les ischios-jambiers.

Position de départ : Debout, pieds parallèles, à la largeur des hanches, bras tendus le long du corps, regard droit devant.

Exécution de l'exercice : Fléchissez les jambes en inspirant, en levant les bras devant jusqu'à ce que l'articulation de la hanche soit au niveau du genou sans jamais arrondir le dos et en contrôlant la descente. Quand les fémurs sont à l'horizontale, expirez en remontant en contractant les fessiers jusqu'à la position de départ.

Conseils : Dans ce mouvement, le dos sera légèrement incliné, mais plat. Vous poussez les fesses vers l'arrière comme si vous vouliez vous asseoir. Pour bien ressentir le travail des fessiers et des cuisses et des jambes, il est important d'amener les cuisses à l'horizontale.

Entraînement : 4 séries de 20 répétitions. Accordez-vous une minute de repos entre chaque série.

Exercice n° 2 : Adossé contre un mur, travail statique

Cet exercice permet de travailler la musculation du haut des cuisses de façon intense.

Position de départ : Plaquez bien votre dos au mur, les jambes pliées à angle droit, les bras le long du corps et contractez bien le ventre.

Exécution de l'exercice : Maintenez la position de départ en soufflant pendant 30 à 40 secondes.

Entraînement : Répétez cet exercice six fois avec 20 secondes de repos entre chacun d'eux. Selon vos possibilités, petit à petit, essayez de maintenir la position plus longtemps jusqu'à ressentir une impression de brûlure dans les cuisses.


Des fesses en béton

Exercice numéro 1 : extension de la jambe vers le haut

Muscle travaillé : le grand fessier.

Position de départ : A quatre pattes, bras tendus ou fléchis en appui sur les coudes, pas de dos cambré, ni de dos relâché. La tête est dans le prolongement de la colonne vertébrale, le regard face au sol.

Exécution de l'exercice : En expirant, élevez la jambe tendue, pied flex, pas plus haut que la fesse, serrez les fessiers. En inspirant, redescendez légèrement la jambe (toujours tendue) sans relâcher et sans toucher le sol. Si vous avez un niveau avancé, pour plus d'intensité, utilisez un leste ou le rubber band autour des chevilles.

Entraînement : 5 séries de 10 à 15 répétitions sur chaque jambe selon vos capacités. À la fin de chaque série, vous maintenez la contraction environ 15 secondes.

Exercice numéro 2 : relevé de bassin au sol

Muscles travaillés : les fessiers, les ischios-jambiers et les lombaires.

Position de départ : allongé sur le dos, les bras tendus le long du corps, jambes fléchies, pieds au sol.

Exécution de l'exercice : expirez en décollant les fesses du sol en contractant les fessiers et sans creuser le bas du dos. Inspirez en redescendant le bassin sans poser les fesses au sol.

Entraînement : 6 séries de 20 répétitions.

Seins au top

Exercice n°1 : les pompes

Muscles travaillés : les grands pectoraux, les triceps, les épaules et le dos.

Position de départ : En appui face au sol, les bras tendus, les mains écartées un peu plus large que les épaules, les jambes fléchies genoux au sol.
Exécution de l'exercice : en inspirant fléchissez les bras pour amener la poitrine près du sol, sans le toucher, et surtout en contractant les fessiers. Ensuite repousser jusqu'à l'extension complète des bras en expirant.

Quatre séries de 8 à 15 répétitions selon vos capacités physiques. Repos 45 secondes à 1 minute. C'est un exercice de force, il vous faudra sans doute quelques séances pour parvenir à faire des séries complètes. Surtout ne vous découragez pas.

Exercice n°2 : écartés - couchés avec petits haltères

Muscles travaillés : les pectoraux.

Position de départ : allongé sur le dos, bras tendus à la verticale, haltères en mains.

Exécution de l'exercice : réalisez un écart latéral des bras par une descente contrôlée, les bras légèrement fléchis en ouverture en inspirant. Relevez les bras à la verticale en expirant.

Quatre séries de 20 répétitions. Repos 45 secondes entre les séries.

En pratiquant ces séries d’exercices trois fois par semaines, vous devriez rapidement en sentir les premiers effets.

jeudi 28 décembre 2006

INSTRUCCIONES CURIOSAS (PARA TONTOS!)

Esta es una buena recopilación de algunas instrucciones totalmente auténticas que aparecen en las etiquetas de diversos productos de consumo:

1. En una caja de jabón Dove:
- INDICACIONES: UTILIZAR COMO JABÓN NORMAL. (¿Cómo se usan los jabones... NO normales...?)

2. En algunas comidas congeladas Findus:
- SUGERENCIA PARA SERVIR: DESCONGELAR PRIMERO. (Pero sólo es una sugerencia...)

3. En el postre Tiramisú marca Savory (impreso en la parte de abajo de la caja):
- NO DAR LA VUELTA AL ENVASE. (Ooooooh, demasiado tarde! Este me encanta...)

4. En un paquete de una plancha Rowenta:
- NO PLANCHAR LA ROPA SOBRE EL CUERPO. (Sin comentarios)

5. En el manual de un teclado RAZOR Keyboard XP :
- SI SU TECLADO NO FUNCIONA, ESCRÍBANOS UN E-MAIL A:.... (¿¿Cómo mierda les escribo un email?? ¿¿señales de humo??)

6. En un jarabe contra la tos para niños:
- NO CONDUZCA AUTOMÓVILES NI MANEJE MAQUINARIA PESADA DESPUÉS DE USAR ESTE MEDICAMENTO. (¡¡Joder, que la explotación infantil acabó hace años!!)

7. En un cuchillo de cocina coreano:
- IMPORTANTE: MANTENER FUERA DEL ALCANCE DE LOS NIÑOS Y LAS MASCOTAS. (¿¿Pero qué mascotas tienen los coreanos??)

8. En la caja de un televisor Wauta TV340:
- ANTES DE MIRAR UN PROGRAMA ENCIENDA EL TELEVISOR. (¡¡coño!!... ¿¿qué es que tu para comerte una fabada, antes no la sacas de la lata??)

9. En una tira de luces de Navidad fabricadas en China:
- SÓLO PARA USAR EN EL INTERIOR O EN EL EXTERIOR. (¡¡Ojo, en el interior o en el exterior!!... estos chinos y sus dimensiones espacio/tiempo...)

10. En un paquete de frutos secas de American Airlines:
- INSTRUCCIONES: ABRIR EL PAQUETE, COMER LAS FRUTOS SECAS. (Uff, ¡gracias!)

11. En una sierra eléctrica sueca:
- NO INTENTE DETENER LA SIERRA CON LAS MANOS O LAS PIERNAS. (No se me habría ocurrido hacerlo!!!)

سر الحرف الاول من اسم كل انسان , ابحث عن نفسك الان


الحرف الاول من اسمك له اسرار عديدة لم تكن تعرفها تعال وتعرف على همسات سرية في المعلومات المتعلقة بكل حرف باللغة العربية .. ابحث عن حرفك واعرف نفسك ..

أ : كالكرم, الإخلاص والمحبة وفي الوقت نفسه تتصرفين بغضب وأنانية لكن ما يغطي هذه الصفات السلبية أحياناً طيبة قلبك

ب: تحبين الحياة أفراحها وخاصة المأكولات الشهية. . وأعمالك جميعاً يوثق بها

ت : واثقة من نفسك متصدرة في العمل كما في الحياة العائلية. متطلبة ومستبدة. أما أعمالك فتتكلل دائماً بالنجاح

ث : تميزين بالأنوثة كما انك مسيطرة ومهيمنة وطباعك حادة. متصلبة ولكنك تتصرفين ببراعة وفطنة

ج: ساحرة, موهوبة, تحبين الحياة وتسعين وراء آفاق جديدة. تنجحين في جميع نشاطاتك المهنية لكنك قد تواجهين المشاكل والصعوبات في حياتك الخاصة

ح: واقعية ومتنبهة تسرعين إلى مساعدة الغير من دون تردد. مصلحة اجتماعية بارعة لكنك لا تدركين ولا تعترفين بأخطائك

خ: تصرفاتك قاسية وقراراتك صارمة. تدافعين بقوة عن القيم:العائلة, الشرف والوطن. ولا مجال للتساهل في ما يمس هذه الأمور. كما انك مستعدة لمساعدة كل من يطلب منك العون

د: أنت لبقة التدبير وجيدة التصرف. إذاً اطمئني ولا تخافي من الفشل. خاصة إذا كنت تعملين في العلاقات العامة

ذ: أنت مستعدة لقول الحقيقة مهما كلفك الأمر. من شيمك الإخلاص والوفاء

ر: أنت تعرفين تماما ماذا تريدين. لكن للأسف أحلامك لا تتحقق إلا بعد وقت طويل. لا تيأسي لأنك ستجدين السعادة الحقيقية

ز: متسلطة لكنك لطيفة. جدية ويمكن أن يوثق بأعمالك. أحياناً أنت قاسية وشرسة التصرفات في المجتمع

س: حساسة وغامضة. تخفين مشاعرك وعواطفك ولا تعبرين عنها أمام احد

ش: أنت حادة الطباع ومسيطرة. لكنك تتميزين بالسحر والأنوثة

ص: أنت مترددة, متعلقة بمحيطك وتحبين الوحدة.تتصرفين بكبرياء تخضعين للمر الواقع. تقدمين على العمل باندفاع ثم تتروين للتفتيش عن الحقائق الضائعة تحبين المغامرة, وسريعاً تشعرين بالملل

ض: يمكن الاعتماد لأنك صلبة كالصخر. كما انك متنبهة وتحمين من تحبين بطريقة فعالة

ط: أنت غريبة الأطوار ومزاجية, قد تغرقين أحياناً بالحزن لكنك حالمة مدهشة

ظ: مستقيمة, تتصرفين عن اقتناع لكن ذلك قد يصب في مصلحة الغير ولا يفيدك أنت. تدافعين عن حقوقك ولا تنتظرين شيئاً بالمقابل

ع: أنت طموح, تحبين العائلة, أفكارك عملية, لطيفة, بشوشة لكن سرعان ما تغضبين وتصبحين شرسة إذا تعرضت مصالحك الحيوية للخطر

غ: فضولية. وفضوليتك هذه تتجه نحو الأمور العلمية وترفضين مشاطرة احد في هذا المجال. لاتهمك ابداً النتائج السلبية. وعيبك الوحيد افتقادك للدفء أحياناً

ف: تصرفاتك وطباعك غير متوقعة. غير انك تجذبين الآخرين, وتلفتين أنظارهم. في العمل أنت لبقة وماهرة.انتبهي قد تتعرضين للمشاكل إن لم تسيطري على ميلك للنكث بالوعود

ق: أنت صاحبة حظ جيد.لذلك ستنجحين في جميع المجالات وتحصلين على النتائج الايجابية المرضية.لكن انتبهي من نشوة النصر التي قد تغريك وتؤثر ربما على تصرفاتك

ك: فعالة لكنك قاسية الطباع, تدافعين عن حقوقك بعزم وشدة, كما انك تعتمدين الدبلوماسية في تصرفاتك. في العمل تتميزين بحسن التدبير والمهارة

ل: حبك للسفر والتنقل يؤثر في طبعك المنفتح. أنت بارعة في نقل الكلمة الصحيحة كما انك مستمعة بارعة ومتنبهة لمن يحيط بك

م: قلبك كبير وصدرك رحب, تتواجدين دائما حيث الأعمال الخيرية الإنسانية المتخصصة بالأطفال والعجزة إلا انك تتجهين أيضاً نحو التوسطية

ن: قد يكون نابليون الممثل الأهم لحاملي هذا الحرف. أنت تتحلين بروح القيادة كما انك في الوقت نفسه, ساحرة, طموح, ومتكبرة, تعتمدين جميع الوسائل لنيل النجاح ولا تتراجعين أمام المصاعب التي تتعرض طريقك

هـ: واقعية وثابتة الخطوات في جميع اتجاهاتك. متنبهة ومتأهبة للمساعدة في كل المجالات. اجتماعية بارعة كما انك تلفتين الأنظار ومن الصعب أن لا يفطن لك احد

و: مترددة غالبا ما تساورك الشكوك. أنت أهل للثقة لكنك تطلبين بالمقابل التفاني في كل محنة واختيار. طاهرة وقاسية. أنت غير متسامحة ولا تتحملين ارتكاب الأخطاء بدءاً من نفسك

ي: منطقية, مدركة, ومتفهمة. كثيراً ما تنقادين للعقل وتتدخلين في كل شيء هذا الأمر قد يؤثر عليك ويمنعك من استعمال الطاقة الكبيرة التي تملكينها بشكل صحيح

mercredi 27 décembre 2006

Dossier "Tel Quel"


Où finit la drague, où commence le harcèlement ?

Pour la gent masculine, il ne s'agirait que de “Nouggane”, simple technique d'approche implicitement sollicitée par les femmes elles-mêmes. Mais pour ces dernières, il s'agit bel et bien de harcèlement sexuel sur la voie publique. Mais où finit le compliment et où commence l'agression ?


Mine défaite, regard absent… lorsqu'elle rejoint ses amis sur la terrasse d'un café casablancais, Rajae est encore sous le choc. Pourtant, à force de se répéter, le scénario en est devenu d'une banalité affligeante : des hommes qui l'accostent à sa sortie du bureau, des inconnus qui la Suivent au pas, lui lançant un flot de compliments sur ses rondeurs… suivis aussitôt d'une flopée d'insultes, lorsqu'elle ne répond pas à leurs “avances”.

Mais aujourd'hui, Rajae en a eu assez. Elle a enfin franchi le pas. Presque instinctivement, elle est allée se plaindre auprès du premier policier qu'elle a croisé sur son chemin. Entre deux soupirs, elle raconte, les larmes aux yeux : “Le flic m'a alors regardé de haut en bas, avant de me lancer froidement : si je n'étais pas en service, je vous aurais également suivie, mademoiselle”. Ce jour-là pourtant, Rajae était habillée “normalement” (une expression qu'elle déteste), elle venait à peine de quitter son bureau et rien dans sa mise ne sortait du “communément admis”, une autre expression qu'elle déteste.

À force d'entendre raconter des mésaventures de ce genre, Naïma Benyahya, directrice centrale au secrétariat d'Etat chargé de la famille et de l'enfance, est à peine émue par les malheurs de Rajae. “Une femme n'a plus besoin d'être belle ou jeune pour se faire harceler dans la rue. Etre femme est déjà largement suffisant”, explique-t-elle. Ce jour-là, justement, le département de Yasmina Baddou inaugurait, dans un grand palace de Rabat, la quatrième campagne nationale de lutte contre la violence à l'égard des femmes. Une de plus, direz-vous ? Peut-être. Mais la campagne de cette année marque au moins une rupture : pour la première fois, quelques paragraphes sont consacrés au harcèlement sexuel, dans le cadre d'une loi globale contre le phénomène de la violence contre les femmes. “Actuellement, explique Naima Benyahya, les textes qui existent définissent uniquement le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, mais pas celui subi dans la rue. L'objectif de la réflexion que nous lançons aujourd'hui est justement d'arriver à une définition assez large pour couvrir les désagréments dont souffrent les femmes également dans l'espace public”. Depuis quelques jours déjà, un spot télé et un message radio passent en boucle sur les ondes et à la télévision. On y voit une femme poursuivie par un homme partout où elle va, au marché, dans un taxi ou à côté d'un publiphone. Plutôt soft, le message de la fin a le mérite d'être direct : “Le harcèlement sexuel dérange. C'est un comportement qui n'est pas convenable”. Objectif avoué : pousser les femmes victimes de harcèlement à témoigner et enclencher, à moyen terme, un réel débat de société.

Gare aux excès !
“L'intention est peut-être bonne, mais gare aux excès”, s'alarme déjà Aboubakr Harakat, psychologue et sexologue à Casablanca. “Il faudra toujours permettre l'établissement d'un contact entre un homme et une femme, même s'ils ne se connaissent pas. Du coup, il devient nécessaire de répondre à une question essentielle : où s'arrête la drague et où commence le harcèlement ?”, s'interroge-t-il. Mine de rien, le psychologue pose une sacrée colle aux juristes de Yasmina

Baddou. Selon une étude menée par un groupe de jeunes militantes de l'ADFM (Association démocratique des femmes du Maroc), la perception du harcèlement sexuel varie selon les interviewées, même si 76% d'entre elles disent en souffrir au quotidien. “De nombreuses femmes parlent de 'bsala' (incorrection) ou de 'dsara' (insolence). Une grande majorité croit que le harcèlement est obligatoirement lié à l'usage de la violence par exemple”, explique Houda Bouzit, qui a mené l'enquête. Les résultats d'un autre sondage, publié sur le site Internet de l'ADFM, montrent que 33% des participants (essentiellement des hommes) considèrent le harcèlement sexuel comme “un comportement normal”. La moitié l'élève même au rang “d'éloge fait à la femme”…

Au bout de deux mois d'enquête, Houda Bouzit et son groupe de travail sont quand même arrivés à une définition plutôt consensuelle : le harcèlement démarre au moment où la femme refuse, verbalement ou en l'ignorant, l'avance qui lui est faite. Le problème, ajoute Houda Bouzit, “c'est que le Marocain refuse de comprendre qu'un non signifie réellement un refus catégorique”.

Aujourd'hui, le harcèlement, tel que défini par le groupe de travail de l'ADFM, n'épargne plus personne. Filles, femmes âgées, voilées ou légèrement vêtues… toutes y passent ou presque. “Même quand ma mère nous accompagne, nous n'échappons pas aux regards et aux mots blessants. Souvent, elle-même, pourtant bientôt sexagénaire, a aussi droit à son lot d'insinuations sexuelles, spécialement adaptées pour elle”, raconte cette jeune Casablancaise.

“À la limite, affirme Houda Bouzit, il n'y a même pas besoin de mener une enquête ou une étude scientifique. Amusez-vous juste à compter les hommes qui se retournent au passage des femmes qui traversent un grand carrefour, des voitures qui 'rasent' les trottoirs des quartiers marchands, des groupes de jeunes qui draguent tout ce qui bouge, et vous vous rendrez compte de l'ampleur du phénomène”. À tel point qu'aujourd'hui, des réseaux regroupant des associations féministes et de droits de l'homme se sont constitués pour lutter contre ce nouveau genre d'atteinte aux “libertés individuelles”. “On a de plus en plus l'impression que la femme n'a pas droit à l'espace public, qu'il y a atteinte à sa liberté de circulation. C'est une question d'éducation, mais aussi d'impunité. Un homme sait qu'il ne risque absolument rien en s'attaquant verbalement à une inconnue qui passe. Pourquoi se priverait-il, dès lors, de ce passe-temps amusant et viril”, s'interroge Rabéa Naciri, présidente de l'ADFM.

À ce jour, seuls deux textes de loi sont arrachés, de haute lutte, par le mouvement féministe marocain. Le premier, un article révisé du Code pénal, punit “l'abus d'autorité dans le but d'obtenir des faveurs sexuelles”. Le deuxième, inclus dans le Code du travail, considère le harcèlement sexuel comme “une faute professionnelle grave”. “L'entreprise est un milieu fermé et quelque part maîtrisé, où le harceleur est une personne connue. Dans la rue, on a affaire à un parfait inconnu. Prouver l'acte de harcèlement et identifier le coupable devient alors très complexe”, avoue cette avocate au barreau de Rabat.

Le préjudice est pourtant réel. Les patientes de cette psychologue casablancaise mettent le harcèlement sexuel dans la case des blessures profondes. “La femme sent que son corps est chaque jour l'objet d'humiliations. Cela peut donner lieu, dans certains cas, à des relations difficiles avec les hommes, voire avec son propre corps”, affirme la thérapeute.

Harcèlement instinctif
Pourtant, et aussi étrange que cela puisse paraître, la grande majorité des dragueurs - harceleurs n'espèrent souvent rien obtenir des femmes qu'ils croisent sur leur chemin. Pour beaucoup, aborder une femme est même devenu un réflexe. “Parfois, je me rends à peine compte de ce que je dis. Il m'arrive de parler à des femmes qui ont l'âge de ma mère et de le regretter la seconde qui suit”, avoue Amine, 29 ans. Saâd, lui, estime que c'est plus une question d'habitude. “Quand on est en groupe, il m'arrive de lancer un mot ou deux à la fille qui passe, et de reprendre la discussion immédiatement après. C'est une habitude, ça casse la monotonie d'une sortie entre mecs. À la limite, je croise les doigts pour que la fille ne se retourne pas, parce que je n'ai absolument rien à lui dire”.

Pire, même quand la drague se transforme en course-poursuite, l'objectif n'est pas toujours celui qu'on croit. “Cela faisait plus d'un quart d'heure qu'il me suivait au pas, raconte Imane, jeune Casablancaise de 22 ans. Il débitait un incroyable flot de mots et d'expressions obscènes. Je ne sais pas ce qui m'a prise, mais à un moment, je me suis retournée et tout sourire, je lui ai dit : c'est d'accord, tu me plais et j'ai terriblement envie de toi. Tu as un appartement où l'on pourrait aller ?”. Interloqué, l'inconnu s'est alors confondu en excuses, avant de changer de trottoir.

“Il y a là un mélange complexe de machisme et de clanisme. Nous sommes encore dans le rejet inconscient de l'envahissement de l'espace public par la femme”, affirme Aboubakr Harakat. Un “envahissement” rapide qui a commencé à l'école, puis à l'université, sur le lieu de travail et qui atteint aujourd'hui les terrasses de café et les clubs de loisirs. “En apparence, tout le monde semble accepter cette mixité publique. Mais en réalité, affirme un sociologue, elle dérange beaucoup d'hommes et même des femmes, qui restent farouchement attachés à une conception traditionaliste du rôle de la femme dans la vie de tous les jours”. Sinon, comment expliquer des expressions largement répandues comme “zanka âmra ou diour khawyine”, littéralement : la rue est pleine de femmes, et les maisons sont désertes. Finalement, conclut Rabéa Naciri, “l'espace public n'est pas réellement mixte. De nombreuses femmes ne font que le traverser. Souvent en pressant le pas, et tête baissée. Comme si elles s'excusaient d'être dans la rue”. La militante féministe ne croit pas si bien dire. Dans l'imaginaire collectif, explique Harakat, “la femme devient une propriété publique dès qu'elle met le pied dehors, sans être accompagnée”. La preuve, on “matera” peut-être une femme accompagnée de son mari, frère ou ami, mais on osera rarement lui parler ou lui lancer des commentaires peu amènes. Elle devient alors une “propriété privée”. “Des fois, le simple fait d'être accompagnée de mon petit frère m'épargne les mots vulgaires, affirme Asmae, la trentaine. C'est à croire que les hommes ont plus de respect pour l'adolescent de 13 ans qui m'accompagne, que pour la femme que je suis”.

Vous avez dit harcèlement ?
Du côté de la gent masculine, beaucoup s'offusquent du terme “harcèlement”, arguant que le sexe faible serait plutôt demandeur de ce genre de “compliments”. Premier incriminé : le mode vestimentaire féminin. Entre les “petits hauts” qui portent bien leur nom et les “taille basse” qui dévoilent quelques courbes féminines, nos hommes disent ne plus savoir où donner de la tête. “Voyez comment elles s'habillent, comment elles se dandinent. Elles nous provoquent et nous ne pouvons pas résister. Un homme est faible devant une femme qui le tente”, a récemment laissé échapper un auditeur sur une émission de grande écoute à la radio. Siham, jeune cadre dans une entreprise de sondages, estime qu'il est même “dangereux de s'habiller comme on veut lorsqu'on marche dans la rue. Il suffit qu'on dévoile une épaule ou qu'on mette des couleurs vives pour que des insultes pleuvent de toute part. Même les personnes âgées s'y mettent, sous prétexte que notre mode vestimentaire n'est pas conforme aux préceptes religieux. À ce moment, ce n'est plus une personne qui te harcèle, mais une société tout entière. Une fois, j'ai même été bousculée par un inconnu en me faisant traiter de p…, parce que je mettais des bas résille qui lui ont fait perdre la tête”. Étonnant ? Pas vraiment. Selon les chiffres très officiels du Haut commissariat au plan, seuls 20% des Marocains reconnaissent à la femme la liberté de s'habiller en public comme elle veut, alors que les moyennes flirtent avec les 70%, dès qu'il s'agit de son droit à l'éducation ou au travail. Encore une schizophrénie marocaine… “Posez la question à toutes ces filles qui portent le voile aujourd'hui. Beaucoup vous diront que c'est une manière d'avoir la paix, de sortir tranquillement dans la rue”, s'énerve Rabéa Naciri. Plus vraiment…

Cela fait maintenant dix ans que Zineb met le voile, plus par conviction religieuse qu'autre chose. Elle parle donc en connaissance de cause : “Cela a beaucoup changé. Au début, un simple regard d'une fille voilée suffisait à dissuader le plus hardi des dragueurs. Aujourd'hui, le voile s'est banalisé et un autre voile, plus coquet, est apparu, faisant de plus en plus fantasmer les hommes. Ils disent souvent qu'il y a toujours quelque chose à découvrir avec une voilée, que c'est plus intéressant que ces bouts de chair qui remplissent les rues et les cafés”. Depuis bientôt cinq ans, Zineb a donc un succès aussi involontaire que grandissant auprès de la gent masculine. Dernière mésaventure en date : sa visite chez un ORL casablancais. Le médecin, un quadra “très bien comme il faut”, est marié et père de deux enfants. “Pour qu'il puisse ausculter mon oreille malade, j'avais enlevé une partie de mon voile. Il s'est immédiatement mis à me complimenter… sur mes jolies oreilles. Ridicule. Pire, vu que mon numéro de téléphone était mentionné sur mon dossier médical, il n'a pas arrêté de m'appeler à des heures impossibles, malgré mon refus explicite et définitif à ses avances”. Aujourd'hui, seule une mounaqaba (qui porte le niqab, voile intégral) peut espérer avoir la paix dans la rue. Au moins jusqu'à nouvel ordre…

Les enfants, aussi…
En fait, la pratique du harcèlement dans les lieux publics s'apprend très tôt. Souvent, cela commence, pour un garçon, dès l'école primaire, aux premiers contacts avec la rue. Celui qui ne lance pas des mots aux filles qu'il croise passe alors pour un looser, une mauviette. Au regard de ses copains de jeu, ce n'est même pas un homme. Très tôt également, une fille apprend qu'elle doit cacher son corps et dissimuler ses appas naissants. “Quand j'ai vu que ma fille de 12 ans commençait à attirer les regards dans la rue, qu'elle me racontait que des inconnus l'accostaient ou lui faisaient des propositions bizarres, je me suis mise, malgré moi, à lui demander de mettre des vêtements moins courts, moins fantaisistes. J'avais peur pour son intégrité physique”, raconte Fatiha, mère d'une jeune adolescente de Rabat. “Le pire, poursuit-elle, c'est que je ne pouvais rien lui recommander. Ignorer l'agression dont elle est victime, répondre, s'arrêter, tracer son chemin, se plaindre… je ne sais toujours pas qu'elle est la meilleure attitude à adopter”.

Plusieurs autres femmes, de différents âges et de différents milieux sociaux, sont dans le même embarras que Fatiha. Faut-il répondre systématiquement à toutes les attaques ? Ou mieux vaut-il, au contraire, les ignorer ? Il n'existe, selon les spécialistes qui se sont penchés sur la question, aucune recette-miracle. Tout se décide sur le champ, et souvent à la tête du client. Safia se souvient encore du jour où, excédée, elle s'est retournée vers son harceleur du jour et lui a lancé : “Ce que vous faites est interdit. Venez avec moi au poste si vous êtes réellement un homme”. Calmement, le monsieur lui a souri avant de lui répondre : “Je vous suis où vous voulez madame, mais je préfère qu'on aille chez vous”. Safia a peut-être eu de la chance sur ce coup, mais bien des fois, la réaction d'une femme peut donner lieu à une véritable agression, physique ou verbale. “Dans la tête d'un homme, suivre une femme, c'est lui accorder de son temps et de sa virilité. Quand elle le repousse, il le prend comme une insulte. Et une fois sur deux, il se venge sur elle”, explique Harakat. La belle ghzala (gazelle) se transforme alors en repoussante qouqa (équivalent de boudin), voire en sale p… dont personne ne voudrait. En cas de nouvelle réaction de la fille, certains hommes en viennent facilement aux mains pour “éduquer cette fille dépravée”, disent-ils.

Résultat : pour fuir ce milieu définitivement hostile qu'est la rue, beaucoup de femmes minimisent au maximum leurs déplacements quand elles sont seules ou à pied. Celles qui en ont les moyens trouvent refuge dans leur voiture, présentée tour à tour comme une bulle, un cocon, voire une armure. “Depuis que j'ai ma voiture, affirme Maria, j'ai l'impression que le harcèlement sexuel n'existe plus. C'est magique”. D'autres femmes, moins aisées, préfèrent les sorties en groupe. “Un homme seul aura beaucoup de mal à s'attaquer à un groupe de filles, qui risquent de le ridiculiser à coups de chuchotements et d'éclats de rire. En groupe, nous sommes même assez fortes pour nous amuser à draguer des garçons. Mais cela ne vire jamais au harcèlement”, ironise Fadwa, 29 ans.

Finalement, explique Aboubakr Harakat, “parler de harcèlement sexuel dans l'espace public est une excellente chose. Il faut maintenant un grand débat national, un méga-sondage qui nous permette de sortir la définition la plus consensuelle du harcèlement sexuel. C'est à travers des démarches de ce genre qu'on arrivera à une réconciliation nécessaire entre les deux sexes”. En attendant, le groupe de jeunes de l'ADFM, qui a mené l'enquête sur le harcèlement sexuel, a édité un livret de recommandations pratiques. Un enseignement central se dégage de ce travail : la femme doit travailler sur elle-même de manière à ne pas tomber dans la culpabilisation ou l'auto-dénigrement. Et pourquoi pas un second livret, qui serait plutôt destiné aux hommes ?

Pour une raison, une saison ou pour la vie

Les gens entrent dans notre vie pour une raison, une saison ou pour toute la vie. Si nous arrivons à déterminer pour chaque rencontre si nous l'avons faite pour une raison, une saison ou pour la vie, alors nous saurons comment réagir envers elle.

Celui qui passe dans notre vie pour une RAISON :

C'est généralement pour combler un besoin que nous exprimons (consciemment ou non). Il est là pour nous aider à traverser des difficultés, pour nous fournir des pistes ou nous guider et soutenir, pour nous aider physiquement, émotionnellement ou spirituellement. Il peut nous apparaître comme une aubaine et s'en est une! Il est là parce que nous en avons besoin.

Un jour, sans que nous n'y ayons la moindre part de responsabilité, cette relation fera ou dira quelque chose qui brisera le lien. Peut-être... mourra-t-elle ou partira-t-elle, peut-être agira-t-elle de telle manière que nous ne pourrons continuer de cheminer à ses côtés. Ce que nous devons réaliser alors, c'est que notre besoin a été comblé, notre désir satisfait, qu'il n'y a plus de raison de cheminer ensemble et qu'il devait être temps de se séparer.

Celui qui entre dans notre vie pour une SAISON :
Parce que notre tour est venu de partager, d'évoluer ou d'apprendre. Il nous apporte un sentiment de paix, ou nous fait rire. Il se peut qu'il nous fasse découvrir quelque chose de nouveau, ou nous fasse faire quelque chose dont nous nous sentions incapable. Celui-là nous apporte généralement une somme immense de joies. Mais ce n'est, peut-être, que pour une saison...

Ceux qui sont là pour TOUTE LA VIE :

Ceux-là nous forgent pour la vie, nous aident à construire nos bases émotionnelles. Notre tâche est d'accepter les leçons, d'aimer et de mettre ce que nous en avons reçu et appris dans les autres relations qui émaillent notre vie.

On dit que l'amour est aveugle, l'amitié, elle, est clairvoyante.

Cinco sentidos tenemos, los cuales debemos usar sabiamente



Usa tu vista,
para ver la belleza de la vida,
para ver el interior de las personas...

No los uses para criticar maliciosamente
como se ven o visten los demás,
o para juzgar a las personas,
solo por sus apariencias.

Usa tu oído,
para escuchar a tu prójimo,
y poder ofrecerle una palabra de aliento,
para escuchar los sonidos agradables,
que te ayudan a olvidar las dificultades,
y edifican tu interior.

No los uses como un arma, o para escuchar cuando se habla mal de los demás.

Usa tu olfato, para percibir el olor de las flores, del perfume, del amor...

No lo impregnes, con los malos olores,
como lo son el odio, el egoísmo, la traición.

Usa tu gusto,
para saborear el triunfo de tus metas alcanzadas,
de los logros obtenidos con esfuerzo y dedicación.. .

No lo uses para saborear las derrotas de otros.

Usa tu tacto,
para sentir y dar amor, para tocar a las personas
con tus deseos positivos, con tu caridad...

No lo uses para pedir injustificadamente.

El sexto sentido,
el mas importante,
es el que nos da la sabiduría
para distinguir la diferencia
entre los otros sentidos,
entre el bien y el mal,
entre dar o recibir,
entre construir o desmoronar.

A veces miramos sin ver,
oímos sin escuchar,
olemos sin percibir,
probamos sin saborear,
tocamos superficialmente.

"Usa tus sentidos sabiamente, no se trata de cuantos tengas, sino de como los utilizas".

vendredi 22 décembre 2006

PORTRAIT DE GAD EL MALEH


Il n'y a qu'à peine plus de dix ans que Gad Elmaleh a débarqué dans le petit monde du show-biz, que déjà, il a conquis une place de choix au royaume des comédiens… De la scène à l'écran, il a acquis en quelques temps, une notoriété et une légitimité méritée.

Né : avril 1971
Lieu : Casablanca au Maroc, issu d'une famille modeste de trois enfants
Résident dun appartement parisien de 187m2
Enfant: Noé qu'il a eu avec son ex-compagne Anne Brochet
Sa compagne: Aurélie Dupont (danseuse étoile)


A l'école, Gad n'est pas des plus attentifs, ni des plus discipliné. Renvoyé plusieurs fois de plusieurs établissements, pour chahut inconsidéré, il décide à 17 ans de quitter le Maroc, pour tenter l'aventure outre-atlantique… Mais comme il ne parle pas un mot d'anglais, il ne va pas en Amérique mais se rabat sur le Canada… Il ira au Québec, à Montréal, exactement, avec l' accord de ses parents, pour saisir sa chance sur un autre continent….

L'appel du large, en quelque sorte… Là-bas, il s'inscrit en fac de sciences politique, mais très vite, il va tâter du théâtre, et fera quelques petites prestations à la radio, à la télé, et écrira même quelques sketches qu'il jouera au cabaret. 4 ans de rodage avant de revenir sur le vieux continent, à Paris, ville lumière pour Gad, qui espère explorer plus avant ses sensations d'acteur… Il s'inscrit au Cours Florent, dans le but de jouer les grands textes classiques du théâtre…

1992 il débarque a Paris pour suivre une formation au cours Florent .

1994 il débute sur scène avec un petit rôle dans "Les libertins".
La même année, il se met à l'écriture de son premier one-man-show. Un périple autobiographique, intitulé « Décalage », mis en scène par Isabelle Nanty, où il campe un David Bensoussan, en proie à une quantité d'interrogations sur lui-même, et sur le monde qui l'entoure. Le logement, les difficultés d'intégration des immigrés, l'individualisme, le silence, la quête d'une identité… Autant de thème qu'il aborde avec retenue et dérision…

Paris, mais aussi Montréal, et le Maroc, « Décalage », ira à la rencontre de toutes les cités où Gad a vécu, où il s'est construit.

C'est en 1995 qu'a lieu sa rencontre avec le septième art… Merzak Allouache, déjà, lui offre son premier rôle dans « Salut cousin », où il est Alilo, jeune algérois qui débarque à Paris à la recherche d'une valise objet de convoitises, et qui découvre la dureté de la vie de la capitale.
Suivront « Vive la République », d'Eric Rochant, « XXL », d'Ariel Zeitoun, ou encore « L'homme est une femme comme les autres », aux cotés d'Elsa Zylberstein et d'Antoine de Caunes.

1996. Gad Elmaleh débute à la télévision (dans la sitcom "Fruits et légumes")le grand écran lui sourit dans Salut cousin ! de Merzak Allouache , le public le remarque surtout dans "La vérité si je mens! 2"de Thomas Gilou avec l'équipe Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki

En 2000, Thomas Gilou le contacte pour prendre la suite de Vincent Elbaz dans le rôle de Dov dans « La vérité si je mens ! 2 ». Triomphe du film, et succès personnel aussi pour Gad, dont la côte de popularité explose. Une consécration qui va se prolonger sur scène avec un nouveau one-man-show, « La vie normale », toujours mis en scène par Isabelle Nanty, où il passe en revue quelques questions existentielles… Pourquoi fumer, pourquoi avoir un téléphone portable, comment gérer une histoire d'amour, chercher un appartement, ou se travestir… En finesse, il gagne l'adhésion du public et fait un nouveau triomphe… On le verra ensuite aux côtés de Cécile de France, dans « A + Pollux », puis dans « La Beuze »…

Avant de se lancer dans l'écriture de son premier film « Chouchou », largement inspiré d'un de ses personnages de scène. « Chouchou », qui lui permet de retrouver à la mise en scène, celui qui l'a fait débuter au cinéma, Merzak Allouache.

2003 Chouchou du réalisateur Merzak Allouache, Gad Elmaleh interprète Choukri, alias Chouchou avec Alain Chabat, Claude Brasseur

2004 Gad Elmaleh participe à l'opération Photos de Stars organisé par Reporters sans frontières, soutien financier aux familles des 29 journalistes emprisonnés à Cuba .....

2005 la 30e édition de la cérémonie des César sera présentée par Gad Elmaleh, qui aura lieu le 26 février au théâtre du Châtelet à Paris .Janvier Au sixième au classement, Gad Elmaleh perçoit un revenu annuel moyen de 1,85 MEUR, devant Dany Boon (1,24 M-EUR).selon une enquête de la rédaction du magazine Capital

"Olé" date de sortie le 07 Décembre 2005; Gad est le chauffeur d'un grand patron. Il est aussi son confident, son partenaire de golf et l'alibi de ses frasques.
Son épouse, Carmen, rêve de repartir sous le soleil de l'Andalousie avec son Ramon, et d'être la femme la plus chic de Séville grâce à la garde-robe somptueuse que lui offre sa patronne, aussi riche qu'hypocondriaque.
Le jour où un aventurier de la finance fera tourner la tête de François au point de le ruiner, il n'y aura plus personne pour le sauver.
Personne, sauf Ramon...

2006 Gad El Maleh renoue une nouvelle fois avec la comédie, après avoir partagé la vedette avec Daniel Auteuil et Alice Taglioni dans « la doublure » film de Francis Weber, le voilà avec Audrey Tautou, plus génial que jamais. Toujours dans le rôle du petit « pommé » au grand cœur. Cette fois ci non pas comme voiturier mais comme « promeneur de chiens ». Un registre qui lui colle à la peau et dans lequel il excelle, car l’acteur une nouvelle fois nous touche par force situations rocambolesques et romantisme. Faut croire que les « loosers » au grand cœur ont la part belle, au cinéma. Dommage que la réalité est autre, mais en cette saison, nous avons tous besoin de rêver, qu’importe si c’est surréaliste

L'histoire : Serveur timide d'un grand hôtel, Jean est pris pour un jeune milliardaire par Irène, une aventurière intéressée. Quand elle découvre qui il est réellement, elle le fuit aussitôt. Mais Jean, amoureux, se lance à sa poursuite.

mercredi 20 décembre 2006

IF ONLY




"He loved her like there was no tomorrow"


C'est un début de journée comme les autres : Samantha veut faire l'amour avec Ian, lui fait le grand jeu (nouvelle culotte, étreinte torride...) mais Ian ne pense qu'à sa réunion d'affaires, décisive pour sa carrière. Il a la tête ailleurs, elle va préparer le breakfast. Elle lui rappelle le planning du soir, où elle joue du violon pour obtenir un diplôme musical. Il avait évidemment oublié! La journée commence mal, et va aller de mal en pis. Jusqu'à ce dîner post-concert, où elle se sépare de lui. Elle prend un taxi. Accident. Finie Samantha. Bonne pour le requiem.Ian parvient tant bien que mal à s'endormir ce soir-là.Quand il se réveille, la journée n'est pas comme les autres. Samantha veut faire l'amour, lui sort l'attirail (elle ne porte même plus de culotte) et Ian se demande s'il n'est pas fou....

Jennifer Love Hewitt : Samantha
AndrewsPaul Nicholls : Ian Wyndham



"- Tu as les meilleures intentions mais je suis qu'une grosse priorité n°2 pour toi."

"If only" Si seulement dévide son message existentiel du type "on n'a qu'une vie", "l'amour passe avant le boulot", "chaque jour est un miracle", "à mort la routine"

Elle est le feu, il est la glace. D'ailleurs elle se brûle et il la guérit avec un glaçon. Bref ça pourrait se résumer en 8 vers de Boris Vian - que je vous livre pour ne pas mourir idiot :
"La vie, c'est comme une dent
D'abord on y a pas pensé
On s'est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal, et on y tient
Et on la soigne et les soucis
Et pour qu'on soit vraiment guéri
Il faut vous l'arracher, la vie."

Car ils vont vivre une sale journée, ils vont même la vivre deux fois.
Le Prince Charmant idéal va vouloir sauver sa Cendrillon. Ca rigole pas : la romance tourne mal, le drame écrase chaque tentative d'humour. la journée est catastrophe mais il n'y a aucun gag comique. Jour sans fin, qui tourne un peu en rond. Mais reconnaissons que la deuxième fois, la journée répétée s'avère plus drôle.

Dans les films d'horreur, on s'interroge souvent sur l'imbécilité des victimes qui fuient au premier étage. Ici, on se demande pourquoi le protagoniste laisse faire la fatalité, prévisible puisqu'anticipée, au lieu de la déjouer, et de vivre heureux, de faire des tas d'enfants et de divorcer éventuellement?